À compter de la date de la signature d’une promesse de vente, les acquéreurs disposent de 45 jours pour négocier un prêt immobilier. Il ne s’agit pas seulement de faire baisser le taux d’intérêt, mais aussi de bénéficier des avantages sur les frais collatéraux impliqués par la souscription d’un emprunt. Pour mettre tous les atouts de son côté, cet article donne quelques astuces pratiques !
Fournir un apport personnel élevé
Il est possible de trouver un financement sans apport. Toutefois, il est nécessaire de prévoir un apport personnel d’au moins 10 % de la valeur du bien pour décrocher facilement un prêt immobilier. On pourra donc couvrir les frais de notaire ainsi que ceux de garantie. Pour ceux qui n’ont pas pu se constituer une épargne suffisante, d’autres solutions existent pour financer cet apport. Ils pourront, entre autres, emprunter à leurs proches. Également, il leur est envisageable d’ajouter à leur crédit un prêt avantageux consenti par l’État, soit le prêt à taux zéro et le prêt action logement (s’ils sont éligibles), par les collectivités ou encore par d’autres organismes publics comme la caisse de retraite ou la mutuelle.
Justifier d’un taux d’endettement faible
Le taux d’endettement définit le ratio entre ses revenus mensuels et ses charges financières. Il détermine généralement la capacité d’épargne d’une personne. Entre 10 et 15 %, c’est le pourcentage d’endettement idéal pour considérer un profil d’emprunteur comme excellent. En revanche, s’il dépasse 33 %, la plupart des établissements ne prennent pas le risque de prêter de l’argent. Effectivement, ce pourcentage est considéré comme la limite pour que l’individu en question puisse vivre confortablement après paiement de toutes les charges.
Justifier de revenus importants
Certaines banques peuvent parfois consentir à franchir le seuil de 33 % si l’emprunteur justifie de revenus élevés. Il aura effectivement une somme importante après avoir payé ses mensualités de crédit. C’est ce qu’on appelle le « reste à vivre ». Certains organismes fixent un tel seuil à 400 euros par ménage, mais d’autres exigent un minimum de 600 euros. Il est alors conseillé de mettre en avant ses revenus élevés ou encore son patrimoine important pour mieux négocier son prêt immobilier.
Savoir mieux gérer ses comptes
Avant même de négocier un prêt immobilier auprès de sa banque, il est vivement recommandé de s’assurer d’être capable de garder ses finances saines. Autrement, il faut garantir une gestion financière saine. Ainsi, les derniers relevés de compte ne doivent pas avoir ni un découvert, ni un incident de paiement pour les autres emprunts en cours, ni un crédit à la consommation, ni des dépenses superflues. Si ses relevés présentent un ou plusieurs écueils, il serait alors préférable de repousser sa demande de quelques mois.
Être un bon client
Avoir un bon profil est nécessaire pour gagner facilement la confiance de sa banque. Mais pour mieux négocier son crédit immobilier, il est également crucial d’être un bon client. Il convient alors de savoir que certains établissements privilégient la sélectivité en visant une clientèle haut de gamme au patrimoine ou aux revenus élevés avec une capacité d’épargne considérable. Les emprunteurs de ce genre sont considérés comme de « bons clients » bénéficiant donc d’un taux parmi les plus attractifs du marché. Une bonne situation professionnelle est bien entendu primordiale.